Programmation virtuelle des membres de l’AGAVF
Constellation bleue-Galerie Bernard-Jean (Caraquet)
Tara Francis, Indigo Poirier et Nicole Haché – Elisgenooasig / Entre: Croiser, Lacer, Lier / Inter: Fuse, Lace, Relate
commissaire: Collectif 3E
galerie ouverte au public les 21, 22, 28 et 29 mai 2020
Collaboration: Association acadienne des artistes professionnel.le.s du Nouveau-Brunswick, ArtsLink NB et Mawi’art Abanaki Artist Collective
220, boul. Saint-Pierre Ouest
Caraquet, Nouveau-Brunswick
www.constellationbleue.com
Centre d’arts visuels de l’Alberta (Edmonton)
John Graham – Des juxtapositions des touchers
visite virtuelle
Charley Farrero – Espace exploration
visite virtuelle
Maison des artistes visuels francophones (Saint-Boniface)
Mylène Michaud – Exposition 1:1
du 26 mars au 30 mai 2020
www.maisondesartistes.mb.ca
Galerie d’art Louise-et-Reuben-Cohen (Moncton)
Savannah Beaupré et Kimberley Vallillee – Jamais une sans l’autre
Exposition des finissantes du Département des arts visuels
Exposition virtuelle
Entrevue vidéo avec les artistes en résidence: Michèle Bouchard, Xavier Gould et Samuel Landry, et Marika Drolet-Ferguson
www.umoncton.ca/umcm-ga
Centre culturel franco-manitobain (Winnipeg)
Pauline Boutal – Carrefour/Crossroads web exposition
www.ccfm.mb.ca
Le Labo (Toronto)
Être une femme artiste en 2020. «Le jeu des 2 questions»
avec Lise Beaudry, Maria Legault, Martine Côté et Quitterie Hervouet
Chroniques de Quarantaine avec Jean-Christophe Foolchand
www.lelabo.ca
Galerie du Nouvel-Ontario (Sudbury)
Claude Wittmann – Roues/politique/panique
Exposition de février à mai 2020
www.gn-o.org
Galerie Sans Nom (Moncton)
Revoyez Re:flux 14.5 Maryse Arseneault, Tanya Daigle, David Gregory, Mike Trask, Adrian Kleinlosen, Diogo Lopes et Les Partitions Invisibles
www.festivalreflux.com
Sarah Thibault – L’intimité spectacle
Emily Phillips – Abstracted Landscapes
Mathieu Léger – Une structure, découverte par la coupe (série 02020)/A Structure Revealed by the Cut (Series 02020)
visites virtuelles
www.galeriesansnom.org
COVID-19
Les galeries et centres d’artistes ferment leurs portes jusqu’à nouvel ordre, en respect des consignes des gouvernements provinciaux au Canada, afin d’éviter la propagation du Covid-19/coronavirus. Plus de détails.
La Liste
L’Association des groupes en arts visuels francophones (AGAVF) présente les événements de ses membres, soit quinze centres d’artistes et galeries à travers le pays, et compile les appels de dossiers en arts visuels, arts médiatiques, performance, art public qui s’adressent aux artistes et aux commissaires.
Appels de dossiers
1. appels en français du Canada
Connexion création – Conseil des arts du Canada – 15 juin
Materia – Québec – 3 juin
galerie ELEKTRA – Montréal – 1er juin
2. appels en anglais du Canada
Food – Koffler.Digital – 5 juin
Martha Street Studio – Winnipeg – 15 juillet
Emerging Digital Artists Award – 15 juin
The New Gallery – Calgary – 19 juin
Trinity Square Video and Dames Making Games – Toronto – 31 mai
Life as we know it – 30 mai
Video Out – 8 septembre
AKA Artist-run Centre – Saskatoon – en cours
Southern Alberta Art Gallery – Lethbridge – en cours
3. appels internationaux
coculture – WE Survice – pour artistes syriens – 5 juin
Revue Marges: Art contemporain et insitutions – 15 juillet
Eyebeam – Rapid Response for a Better Digital Future – 30 mai
Sortie de rout(in)e – Vidéoformes – 15 juillet
Art Jarmeel Commissions – Digital – 10 juin
Les Instants Vidéo – Marseille – 5 juin
4. résidences
3e Impérial – Granby – 1er juillet
Intergenerational LGBT Artist Residency – Toronto – 1er juin
Embassy of Foreign Artists – Suisse – 1er juin
Atelier d’estampe Imago – Moncton – 1er juin
Cité internationale universitaire de Paris – sans date limite
5. pour commissaires
Coordonnateur.rice à la programmation – L’Écart – Rouyn-Noranda – 28 juin
8-month teaching term position in drawing and painting – Glenfell Campus – Memorial University – Corner Brook – 5 juin
C Magazine – accepting pitches – 7 juin
Appel de texte – La Chambre Blanche – Québec – 31 mai
Vie des arts – appel à textes – 28 juin
Cosmic Bulletin – 1er juin
Inter, art actuel – Afrique – 1er juin
Résidence de recherche – Chambre blanche
Esse art + opinion – 1er septembre
1. appels en français du Canada
Connexion création
Présentez une demande dès maintenant!
Date limite : à tout moment jusqu’au
15 juin 2020 ou jusqu’à ce que le budget soit épuisé
Cherchez-vous une manière d’adapter vos œuvres ou d’en créer de nouvelles pour rejoindre le public en ligne en raison de la COVID-19? Le Conseil des arts du Canada et CBC/Radio-Canada ont lancé une nouvelle initiative pour vous aider. C’est peut-être le petit coup de pouce qui vous manque pour orienter votre travail vers la diffusion numérique.
Pour un temps limité, Connexion création offre des microsubventions de 5 000 $ pour l’innovation aux artistes qui souhaitent se tourner vers le numérique. Outre ces montants, certains candidats retenus auront la chance d’être mis à l’honneur dans une présentation spéciale de CBC/Radio-Canada.
Un soutien aux nouveaux artistes et aux artistes en début de carrière
La Fondation RBC a offert une généreuse contribution de 150 000 $ pour soutenir les artistes en début de carrière/nouvelle carrière qui souhaitent présenter une demande à l’initiative Connexion création. Cela nous aide à rejoindre la prochaine génération d’artistes au Canada et bonifie notre soutien à l’avenir du secteur artistique.
Qui peut présenter une demande?
L’initiative Connexion création s’adresse :
aux artistes, commissaires et écrivains
aux artistes en début de carrière/nouvelle carrière
aux groupes et collectifs artistiques
aux organismes artistiques
Il suffit d’avoir un profil approuvé dans le portail des demandes de subventions du Conseil des arts du Canada – assurez-vous donc d’en créer un dès que possible, si ce n’est pas déjà fait.
Quels types de projets seront financés?
Cette subvention sert à développer, créer et partager des œuvres, nouvelles ou adaptées, en vue d’une diffusion numérique au public canadien durant la pandémie de la COVID-19. Ces microsubventions de 5 000 $ pour l’innovation vous aideront à vous mettre au travail rapidement pour adapter vos œuvres existantes ou pour en créer de nouvelles afin de les partager en ligne.
Comment présenter une demande : soumettez votre demande sur le portail.
Lignes directrices et formulaires : tous les détails sont ici.
Pour toute question, veuillez écrire à : connexioncreation [arobas] conseildesarts [point] ca
À la recherche d’autres possibilités offertes par le numérique? Parcourez notre fonds Stratégie numérique.
Merci de diffuser cette nouvelle dans vos réseaux!
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Vitrines de la relève / MATERIA
3 juin 2020
/ Québec (Québec)
Appel de dossiers/ Vitrines de la relève
Date limite : 3 juin 2020
MATERIA est le seul centre d’artiste autogéré au Canada qui a pour mission de diffuser et de promouvoir la recherche et la création des artistes d’exception du domaine des métiers d’art actuels, qu’ils soient établis ou de la relève.
MATERIA est à la recherche d’œuvres d’artistes et d’artisans pour une exposition en vitrines à l’été 2020. Cet appel de dossiers s’adresse aux artistes/artisans de la relève en métiers d’art qui ont entre 3 et 10 ans de pratique en métiers d’art. Les œuvres seront sélectionnées selon les critères suivants : maîtrise technique, innovation et originalité des œuvres, pertinence du projet et qualité du dossier présenté.
Contenu du dossier à présenter : Artiste/Artisan
Démarche artistique (max. 250 mots)
5 à 10 photographies récentes de bonne qualité : présenter une image par page et inclure une description en bas de page (titre, date, matériaux, dimensions, crédit photo)
Nombre d’œuvres proposées
Présentation suggérée pour la mise en espace dans la vitrine (socle, présentoir, structure…)
Curriculum vitae récent
Tout autre document pertinent (ex. : esquisses, revue de presse)
Informations générales
Réunir tous les documents en un seul fichier pdf, dans l’ordre indiqué ci-dessus. Les artistes qui seront sélectionnés pour exposer à Materia devront être membres. Le coût de l’adhésion est de 20 $. Materia paie des droits de diffusion et honoraires selon les taux recommandés par CARFAC. Les dimensions des 2 vitrines sont : 46 po. de profond x 186 po. de long x 96 po. de haut. (voir image sur le site internet : centremateria.com dans l’onglet : appel de dossiers, plan d’espace des vitrines) Le comité de programmation se réserve le droit de jumeler des artistes s’il le juge adéquat.
Faire parvenir votre proposition par courriel au plus tard le 3 juin 2020 à : direction [arobas] centremateria [point] com. Vous recevrez un courriel confirmant la réception de votre dossier. Les demandes incomplètes ou celles déposées après la date limite d’inscription ne seront pas considérées.
MATERIA, centre de diffusion en métiers d’arts
395 Charest Est,
Québec (Québec)
+1 418 524-0354
http://centremateria.com/
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Depuis son ouverture en 2019, la galerie ELEKTRA accueille régulièrement des expositions. Située au cœur du Mile-End, ce nouveau pôle soutient la communauté artistique et favorise la découverte de talents en mettant l’accent sur l’originalité et en embrassant l’esthétique contemporaine dans la recherche et l’expérimentation. Nous lançons un appel à projets pour les artistes d’art contemporain numérique souhaitant exposer des œuvres entre septembre 2020 et juin 2021.
Les projets sélectionnés feront partie de la programmation officielle de la galerie.
Pour soumettre un projet, envoyez les éléments suivants à zhamila [arobas] elektramontreal [point] ca :
– Le.s curriculum vitae.s d’artiste.s
– Une description du projet et de la démarche artistique (maximum 2000 mots)
– Une fiche technique de l’œuvre proposée
– Maximum 10 images et/ou vidéos du projet en cours ou achevé
La galerie offre une aide technique professionnelle pour les montages et dispose d’équipements limités, mais de haute qualité. Veuillez noter que les œuvres avec un contenu sonore ne pourront être diffusées qu’avec des écouteurs.
ELEKTRA verse également des droits d’exposition aux artistes sélectionné.es.
La Galerie ELEKTRA est située au Pôle de Gaspé au 5445 avenue de Gaspé #104, Montréal, QC, H2T 3B2
La date limite de réception des projets est le 1 juin 2020.
ELEKTRA tient fermement aux valeurs de diversité et d’accessibilité dans les pratiques qu’elle présente et soutient. Nous encourageons les candidatures de toutes les personnes qualifiées, y compris les personnes handicapées, les minorités visibles, les peuples autochtones, les personnes de toutes orientations sexuelles et identités de genre ainsi que d’autres personnes qui peuvent contribuer à la diversification de l’art numérique contemporain.
2. appels en anglais du Canada
Call for Proposals: Food
Digital works, essays & experimental writing
Application Deadline: June 5, 2020, 11:59 PM
Koffler.Digital invites artists and collectives to submit proposals of original digital works, essays and experimental writing exploring the politics of food in various communities across Canada, to be produced and presented as part of our summer 2020 digital exhibition curated and edited by Letticia Cosbert Miller, Director of Koffler.Digital.
We are interested in proposals that creatively and critically explore the following topics: food justice, scarcity, access, food equity, consumption, ancestral recipes, ancestral knowledge, food and ritual, gardens/gardening, food waste, sustainability, ‘women’s work’, feeding children, food and stress, food and solidarity, Passover during quarantine, food and technology, food and identity, food histories, food during COVID-19, grocery shopping, Ramadan fasting during quarantine, culinary colonialism, food movements, Indigenous food sovereignty, food culture, etc.
We are seeking proposals for longform essays, short form and/or experimental writing, as well as original digital artwork in media such as photography, video, sound, animation, illustration, integrative media, etc. Artists living and working across Canada, and at all levels of their career, are welcome to apply. Before submitting a proposal, please note the accelerated timeline applicable to successful applicants below.
All successful applicants will receive the following compensation for their work:
Longform essays (750-1,000 words): $400
Short form/experimental writing: $250
Artworks: $500 flat artist fee, up to $250 production fee
SUBMISSION Guidelines
Artists:
Proposal Description (250 words max)
CV, artist bio, and links to online portfolio (2 pages max)
Production Budget ($250 max)
Visual support: up to 5 images, sketches or time-based media materials that support your proposal and/or examples of previous projects
Writers:
Proposal Description (150 words max)
Writing Sample (5 pages max)
CV & Bio (2 pages max)
Please email your submission as a single ZIP attachment to lcosbert [arobas] kofflerarts [point] org with ‘Koffler.Digital Proposal’ as the email subject line.
PROJECT Timeline
Submission deadline: June 5, 2020, 11:59 PM
Successful applicants contacted: June 8
Consultation: June 9-12
First draft due (writers): June 28
WIP due (artists): June 28
Final material (artists and writers) due: July 12
ABOUT KOFFLER.DIGITAL
Koffler.Digital is a program of the Koffler Centre of the Arts that provides a virtual space where artists working in the field of New Media/New Genres are able to create, experiment and develop new work; and where conversation and dialogue between artists, activists and creatives is encouraged and documented. Koffler.Digital is committed to the intersection of social justice and artistic practice that is central to the mandate of the Koffler Centre of the Arts. We collaborate with artists, authors and individuals whose work engages issues affecting marginalized communities; who explore injustice and who look to spur constructive change and dialogue in regard to the current socio-political climate.
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Martha Street Studio Annual Call for Submissions: Main Gallery 2021/22
Sequences of Territories, Ilana Pichon, 2019. Image credit: Larry Glawson.
Martha Street Studio Annual Call for Submissions: Main Gallery
Deadline for Submissions: July 15, 2020
Contact: Mariana Muñoz Gomez, gallery [arobas] printmakers [point] mb [point] ca, 204 779-6253
Martha Street Studio exhibits a wide range of print-based work from traditional to contemporary, including work that pushes the limits of what is considered printmaking. CARFAC fees are paid for selected exhibitions. We are currently programming for the year 2021/22.
To propose a solo or group exhibition, email your submission to gallery [arobas] printmakers [point] mb [point] ca with the subject line ‘Gallery Submission.’ Please refer to the Submission Requirements below. If you are unable to send your proposal by email you can mail it to:
Gallery Programming, c/o Martha Street Studio, 11 Martha Street, Winnipeg, MB, R3B 1A2
Submission Requirements:
Please include the following as a single PDF:
Project proposal – please indicate if you are open to a solo exhibition, group exhibition, or both (max 1 page)
Artist statement (may include artist bio) (max 1 page)
CV with contact information (max 3 pages)
Support material (see below)
Image list corresponding to support material including title, medium, dimensions, and date
Support material:
Up to 12 jpeg images (1024 pixels x 1024 pixels maximum size per image)
Up to 5 minutes of video (sent by Vimeo, Youtube, or Google drive link; or on USB)
Optional: Up to 2 items of extra support material such as proposed layout, essays, or reviews (max 5 pages for each written material)
In an effort to make the submission process more accessible, we also accept applications in video format. Video applications are not to exceed 10 minutes and may be submitted as Vimeo, Youtube, or Google drive links. Video applications may be sent to gallery [arobas] printmakers [point] mb [point] ca or to the above address on USB.
Please see the Gallery page on our website for a downloadable floorplan of the gallery: www.printmakers.mb.ca/gallery/submissions/
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The Emerging Digital Artists Award (EDAA), Canadas major award for
critical experimentation in digital media, is pleased to announce that its
2020 call for
applications is now open.
The EDAA, which is co-presented by EQ Bank and Trinity Square
Video, was established in 2015 to celebrate early career, screen-based
artists working actively and creatively with digital media. Artists within
the first five years of their professional careers are encouraged to
apply. The EDAA welcomes submissions of screen-based works that
are not only created with digital technologies, but also speak to the
concerns, ethics, and constructs of digital space.
The grand prize winner of the EDAA will receive $5,000 and four
finalists will each receive $1,000. All five artists works will be included
in a group exhibition at Trinity Square Video in September 2020,
among other perks.
Applications will be accepted until 11:59 pm on June 15, 2020. Visit
edaa.eqbank.ca for full details.
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2022 Main Space Programming
The New Gallery, Calgary
Deadline: June 19
Artists are invited to submit proposals for solo and group exhibitions, and curatorial projects for Main Space programming beginning in 2022. Proposals for other types of artistic programming will also be considered.
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2020 Themed Commission: Remote Realities
Trinity Square Video and Dames Making Games, Toronto
Deadline: May 31
Seeking proposals from artists and creative practitioners for the annual Themed Commission program. This year’s theme will focus on how one plays in isolation; how isolation shapes our preferences in play and what reactions to games are being cultivated in this current reality.
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grunt gallery invites submissions to our open calls for creative engagement during this
isolation period. Selected submissions will be featured on the Mount Pleasant
Community Art Screen
(MPCAS), located on the side of the Independent building at
Kingsway and Broadway!
Our current calls are for:
A “Shout Out Your Window” – In a time when we cant hug, high-five, or chest bump how
do we give appreciation, gratitude, and congratulations? Use the MPCAS to share a
birthday card with someone celebrating without a party this year, a thank you poem for
the cleaner in the mall, or a cartoon of the goofy dog who made you smile.
A “Movement Map” – Physical distancing has affected our everyday movements and
travel in a drastic way. Where have you gone today? Draw a map, write a (very) short
story, film a dance, or find another way to show where and how youve moved today.
Send your name and a photo, digital image, video (10 second max), or 280 (max) word
text to communications[at]grunt[dot]ca by May 4th, 2020. More calls to come!
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CALL FOR WORKS: Life as we know it
Deadline: May 30, 2020
Nature designs toward stasis, toward stability and equilibrium. Without exhausting its
finite resources or placing its own survival in harms way, nonhuman nature develops
elegant ways of weathering complex challenges. The staying power of natural forms and
systems has influenced human thinking and expression since the beginning of our
species, and yet much of this more-than-human knowledge has been lost
within the
structures that have come to shape (post)modern (post)industrial society. In response,
biomimicry emerged to restore homeostasis to human production.
Biomimicry is an interdisciplinary field of study spanning biological research,
engineering, and design that seeks to reconcile technocentrist and ecocentrist lines of
thought. In practice, biomimicry tends to favour profitability over sustainability, and has
been taken up within the realms of surveillance technology, space exploration, and
military defense. This extraction of natural knowledges for sometimes violent and often
unecological ends signals a fundamental misuse of biomimetic ideology.
Life as we know it seeks to engage biomimicry from perspectives born from the deep
ecology, restorative design, and alternative technology movements. The exhibitions
curator, Megan MacLaurin, asks artists to look beyond instrumentalist views of the non-
human natural world and toward a relationship modeled on intrinsic value,
respect, and
advocacy. For example, how have plant forms, animal behaviours, and the cycles of
entire ecosystems shaped artistic practice? How can we destabilize nature/culture and
human/non-human binaries and refigure the anthropocentric hierarchies that sustain
them? What is human nature and how do our technologies reflect this?
We welcome submissions from all new media arts disciplines. Areas of artistic practice
favoured for inclusion in this exhibition include, but are not limited to: bio art, digital and
web-based art, machine learning, analog electronics, experimental audio-visual works,
and research-based practices.
Priority will be given to applicants who are Indigenous, Black, people of color, women,
LGBTQ2+, people with disabilities, and/or are members of other equity-seeking groups.
SUBMISSION REQUIREMENTS
Project description and artist statement (2 pages maximum)
Documentation (maximum five images and one video; please provide a URL)
Detailed description of
technical requirements (please outline materials provided by
the artist and materials expected from InterAccess)
Current CV (3 pages maximum)
Artist biography (100 words)
Please send your submissions to art [arobas] interaccess [point] org with the subject line Life as we
know it | Artwork Submission.
EXHIBITION DETAILS
The exhibition will take place at InterAccess from September 9 – October 24, 2020.
Selected artists will be notified in June 2020.
All artworks must be ready for exhibition by August 31, 2020.
All participating artists will receive an artist fee in accordance with the 2020 CARFAC
fee schedule.
ABOUT THE CURATOR
Megan MacLaurin is a curator and arts facilitator born and based in Toronto/Tkaronto,
Canada. She holds an M.A. in Art History & Curatorial Practices from York University
and a B.A. in Art History and Arts Administration from the University of Ottawa. Her
research and curatorial practice explore the intersections between natural and
technological ecologies in a
changing climate. Megan is currently the Programming
Coordinator at InterAccess and Co-Director/Curator at Bunker 2 Contemporary Art
Container.
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Video Out Call for Submissions: Tricky Eyes
Wednesday, April 15 12am-Wednesday, September 9, 2020 12am
Call For Submissions: Tricky Eyes
Video Out Distribution in partnership with IFF-Animation are seeking short experimental animated works that challenge the conventions of the animated form.
‘Tricky Eyes’ asks artists to take inspiration from the ‘chase film’, which animation historian Norman M. Klein referred to as “the collision of improbables”. Popularizedby Tex Avery’s Wile E. Coyote and Roadrunner series, the chase film relies on animating in a logically illogical way. Tricks used throughout chase films became a mechanism to expose the machinery of animation—a way for animators to show-off and hold the viewer’s attention. How can these creative tricks be applied to contemporary animation practices?
With this in mind, Video Out invites submissions of experimental animation that disrupt or play with contrasting opposites, drawing a dark circle that becomes a hole to fall into.
Possible topics include but are not limited to:
acceleration versus anticipation
action versus motivation
soft versus solid
catch and release
stretch and squash
pursuit followed by avoidance
Making the physically impossible possible
To submit:
please send a weblink of the work (Wetransfers not accepted), a short synopsis, and an artist bio to distribution [arobas] vivomediaarts [point] com. Digital (3D, 2D, hand-drawn, stop-motion, paper cutout, digitized film, etc.) submissions only, maximum two submissions per artist.
Send your submission with the subject: TrickyEyes_LastName by September 8th.
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AKA supports the creation and development of artist driven initiatives and emerging practices that speak to, reflect and encourage dialogue in our culturally diverse communities. This includes work in all media by local, national and international artists. Our venues consist of a street-level gallery, billboard and multi-use screening and performance event space; we also source off-site locations for site-specific projects.
AKA accepts submissions on an ongoing basis for project/exhibition proposals that consider AKA’s history and setting.
Support for selected projects/exhibitions includes: curatorial assistance, shipping, insurance, installation/strike assistance, promotion, documentation and the potential development of accompanying programming suited to the form of the project. AKA pays artist fees at or (when possible) above the CARFAC national average.
Submissions Guide Please review AKA’s past programming archives, floorplan and billboard; as well as our mandate. AKA accepts digital submissions as a single PDF document via email: gallerycoordinator@akaartistrun with the subject heading: AKA Submission. Please ensure the PDF document includes your name. Digital or physical submissions in any other format will not be accepted.
Submission PDF (max 7MB) must include:
Project/exhibition proposal including technical/install needs (max. 500 words) Artist statement (max 500 words) CV with complete contact information Images with image details (max 10); OR Time-based direct embedded links
AKA Artist-run centre 424 20th Street West Saskatoon, Treaty 6 Territory and the Homeland of the Métis Saskatchewan, Canada, S7M 0X4
306-652-0044 akaartistrun.com
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Southern Alberta Art Gallery (SAAG) Submission Guidelines Exhibition proposals are accepted throughout the year and reviews are ongoing. Selection is carried out over a period of time through studio visits and correspondence with artists and curators in whom the gallery has an interest. Those interested in proposing their work to SAAG are asked to include with their submission: a curriculum vitae, an artist statement and/or letter of intent, a wide selection of images, and other relevant support material. Submissions should be mailed to:
Southern Alberta Art Gallery 601 3rd Ave. S. Lethbridge, Alberta T1J 0H4
The gallery will not return your submission – please do not send original artworks or valuable materials. Given the large number of submissions received by the gallery, formal letters of reply will only be issued to proposals of immediate interest.
Exhibitions are generally six weeks in length. An opening is held to introduce the work to the public. Artists are also invited to give an illustrated lecture on their work in conjunction with the University of Lethbridge Faculty of Fine Art during the academic year. Other special events (workshops, panel discussions, etc.) are considered on a case-by-case basis.
The Southern Alberta Art Gallery pays CARFAC fees, shipping and insurance, and often seeks funding to produce catalogues for the exhibition. All publications, including our quarterly newsletter GALLERY (which discusses and reproduces work by exhibiting artists along with other programming), are exchanged with other institutions in Canada and abroad.
The Southern Alberta Art Gallery fosters the work of contemporary artists who challenge boundaries, encourages broad public engagement and promotes awareness and exploration of artistic expression. Our work extends to local, national and international communities.
http://saag.ca/art/submission-guidelines/
3. appels internationaux
coculture, founded by RU artist Khaled Barakeh (2019, Germany), is organizing Through Solidarity, WE Survive, a call-for-entry initiative that supports Syrian artists in exile and raises awareness around the social, political, and cultural effects that the COVID-91 pandemic is having on communities. Syrian artists are invited to produce a digital artwork based on a dialogue with a person from within their immediate surroundings with a focus on shared experiences or feelings, and to translate this dialogue into an artwork in the form of a poster. coculture is a Berlin-based non-profit organization that is dedicated to addressing the challenges faced by displaced cultural producers in the Middle East, Europe and Beyond. The deadline for submissions is June 5. For more information and to submit work, click here.
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Appel à contribution pour le n° 33 de la revue Marges : Art contemporain et institutions
Date limite : 15 juillet 2020
Le mot institution désigne, selon l’une des définitions les plus courantes, un « organisme public ou privé, régime légal ou social, établi pour répondre à quelque besoin déterminé d’une société donnée ». Cette définition suscite des images stéréotypées : bâtiments officiels, bureaux, fonctionnaires, textes réglementaires… Ces images s’étendent aux institutions artistiques, couramment associées à des lieux emblématiques – musées, théâtres, académies… –, ainsi qu’à des instances de subvention, de transmission ou de patrimonialisation de l’art. L’institution est parfois vue comme un pur instrument de contrainte normative, lieu de « récupération » voire de répression, opposée caricaturalement à la liberté, à la spontanéité ou à la subversion de l’art. La doxa ajoute parfois que les artistes se battent contre elles avant de les intégrer : signe d’une reconnaissance bien méritée ou de la pire des compromissions.
Lire la suite sur fabula.org
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Rapid Response For A Better Digital Future – Eyebeam
As economies and everyday routines are disrupted around the world, Eyebeam is taking action to support artists who are imagining a more humane digital realm. They aim to help artists who will create new ways of interacting through the internet, new ways of engaging with each other, and more equitable relationships for sustainable arts practices and creative economies. It is based on the fundamental notion that radical imagination, led by artists, is a key step in building for the long term.
They’re asking artists to generate ideas and actionable projects that enact solutions for rebuilding digital systems, and improving the overlap and interplay between them and lived, social experience. For the first time in Eyebeam’s 20 year history, they are pausing their flagship Residency program. Instead they’re launching a new program, Rapid Response for A Better Digital Future. Grounded in the belief that artists have the most impactful and culture-shaping ideas, this fund is intended to support projects that are most responsive and potentially groundbreaking in building a better digital world.
Rapid Response for A Better Digital Future was born from conversations with artists and advisors at the outbreak of the global pandemic and will unfold in two phases. In the first, planning/idea stage, twelve $5,000 grants will be made available for top applications, gathered through a free open call. The application is online with deadline May 21st 2020. Phase 1 applications will be selected by a jury of Eyebeam staff, alumni, and advisors. In the second, project/development phase, three of those recipients will be awarded up to an additional $20,000 to build their ideas into actionable projects, based on their potential for real-world impact. The twelve participants will form an active cohort of practitioners, encouraged to collaborate between phases. Regular and robust virtual communication, expert consultation, skill sharing, and group critique and conversation will be provided to all of the supported artists, facilitated by Eyebeam.
The guiding question for this call is: how do we begin to exit surveillance capitalism as the dominating form of digital life and what can replace it? They will prioritize work that addresses this through the following, interrelated, lenses:
New, online public spheres
Ethical or values-driven technology
Health and well-being
Development of public policy
Creating space for imagination
Individual autonomy, borders, and immigration
New and necessary skills for artists
Democratic engagement and fortification
Impacts of Covid-19
Increasing accessibility of online platforms
Artificial and natural intelligence
Successful applications will:
demonstrate how resultant ideas and projects will be non-commercially distributed into the public domain and made available for anyone to use
strive for plateaus of imagination that have realizable potential without massive corporate investment
stretch what is thought to be possible, long into the future
craft ideas and build projects that combine enormous vision with DIY practicality
30 mai
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APPEL À VIDEO / VIDEO CALL
SORTIE DE ROUT(IN)E : LA VIE D’APRÈS ?
Ne laissons pas notre créativité confinée !
Corps confinés mais esprits libres : en attendant de vous retrouver, VIDEOFORMES fait appel à vos talents de vidéaste : réalisez une vidéo expérimentale !
→ Explorez, testez, libérez votre imagination et envoyez-nous vos vidéos par Wetransfer à l’adresse : videoformes [arobas] videoformes [point] com
→ Contraintes techniques : format 16:9 en .mp4 ou .mov. Durée maximale : 3 minutes.
Vos vidéos seront présentées lors du festival VIDEOFORMES 2021 !
VIDEO CALL : GETTING OUT OF ROUT(IN)E: LIFE AFTERWARDS?
Let’s not keep our creativity locked down!
Confined bodies but free minds: while longing to meet again, VIDEOFORMES calls on your talents as a videographer: make an experimental video!
→ Explore, test, unleash your imagination and send us your videos by Wetransfer at: videoformes [arobas] videoformes [point] com
→ Technical constraints: 16:9 format in .mp4 or .mov. Maximum length: 3 minutes.
Your videos will be presented during the VIDEOFORMES 2021 festival!
→ Deadline : 15/07/2020
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Open Call for Art Jameel Commissions: Digital
Third edition seeks proposals for interactive, engaging experiences for online audiences
jameelartscentre.org
Art Jameel, an independent, international organisation that supports arts, education and heritage in the Middle East, announces an Open Call for proposals to Art Jameel Commissions: Digital. Responding to unprecedented global events, the third cycle of Art Jameel’s multi-year commissioning programme has been adjusted and expanded to include a new iteration designed for maximum audience engagement, regardless of location. The 2020 commission also provides an opportunity for mentoring by technical experts from MIT’s Abdul Latif Jameel World Education Lab (J-WEL).
Artists are invited to submit proposals through an online Open Call by the deadline of June 10, 2020 (midnight GST); the winning work will be selected by an esteemed jury through the summer, with the work to be launched and exhibited online for at least six months through 2020-21. The 2020-2021 Art Jameel Commissions jury includes Nadim Samman, Curator for the Digital Sphere at KW Institute for Contemporary Art, Berlin; Finnish word, living media and sound artist Jenna Sutela; Ben Vickers, publisher and Chief Technology Officer at the Serpentine Galleries, London; and members of Art Jameel’s curatorial team.
Art Jameel Commissions: Digital invites artists to propose engaging projects and artworks that create interactive experiences for online audiences. The commission focuses on the theme of “Time”—thinking through how our usual concept of time has been challenged by technology and circumstance, and even at times appeared to be cancelled, lost or frozen. The commission also presents an opportunity to rethink and reboot our understanding of “digital art” and the ways in which it can question, investigate and form meaningful connections and experiences. This commission is primarily interested in ideas and experiences, rather than technological hard or software: submissions for Art Jameel Commissions: Digital should address a specific aspect of time today, and inventively translate this into a digital interface that helps us re-examine what time has been, is—or could be.
The awardee will be granted a prize of USD 7,500, in addition to a dedicated production budget for their project, which will be hosted and promoted on Jameel Arts Centre website. The winner will also receive curatorial support, both during the production process and during launch, and technical mentorship and support in collaboration with MIT J-WEL. The work will enter the collection of Art Jameel.
While the Jameel Arts Centre is temporarily closed, in support of the UAE’s efforts to contain the spread of COVID-19, the institution has launched a rapid-response programme that aims to support independent practitioners in the Middle East and provide global at-home audiences with innovative digital resources providing learning materials, insights into artists’ practices and creative experiences.
Opportunities for artists include a new Research and Practice Platform, intended primarily for those who work on a per-project basis and whose practices have been affected by programme cancellations and project changes, locally or globally.
Jameel Arts Centre’s new digital resources include an interactive virtual programme Jaddaf Aloud Online, bringing artist-led workshops—plus homegrown music, performance, artisanship and food—into homes in the UAE and across the world; The Breakup, a ten-part radio series by Michael Rakowitz live streaming from the Jameel’s Gallery 9, as part of the renowned Iraqi-American’s current show; access to the Jameel Library online catalogue; digital guided mediations and curator-led slow-viewing sessions; and the first bilingual (Arabic/English) free guide for children addressing current challenges presented by the COVID-19 virus.
Full details and the application form for Art Jameel Commissions can be found here.
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Les inscriptions pour les 33es Instants Vidéo 2020 sont ouvertes !
Bonjour, la 33e édition du festival Les Instants Vidéo débutera en novembre 2020 (exposition, projections, performances…) à Marseille à la Friche la Belle de Mai et dans d’autres lieux de la ville. Comme chaque année, le festival se déroulera aussi dans d’autres villes de France ou à l’étranger. Chaque lieu recevra une programmation spécifique. Le texte d’Appel à candidaturesqui suit fait état des questions que l’équipe des Instants Vidéo se pose en ce moment. Il ne s’agit pas d’une thématique. Chaque artiste a le choix d’en tenir compte ou pas.
33e FESTIVAL LES INSTANTS VIDEO Novembre 2020 – Marseille (et ailleurs) APPEL A PARTICIPATION – Date limite : 5 juin 2020
La beauté d’un geste éperdu (un appel dédié à Annie Le Brun qui nous a fait ressentir la beauté profonde du mot éperdu) Le monde s’est enlaidi. Les guerres avec leurs cortèges de ruines et de cadavres, la misère galopante, les forêts et les océans maltraités, de ce côté là, rien de nouveau sous le soleil. La laideur inédite résulte d’une épidémie bien plus violente que la peste : la marchandisation de la quasi-totalité du monde. Une guerre menée contre tout ce dont on ne peut extraire de la valeur, une guerrecontre la passion et la vie déraisonnable. Une guerre contre le désir et les corps sans lesquels il ne peut y avoir de pensée. Si l’art fit longtemps figure d’exception, déployant ses innombrables formes habitées par le désir indomptable, force est de constater que dans sa forme dite « contemporaine » il est de moins en moins possible de le distinguer des esthétiques de pacotille qu’imposent à notre regard et à notre ouïe l’omniprésence uniforme de la marchandise. Nos corps, nos villes et nos musées d’art contemporain, partout dans le monde exposent les mêmes objets, les mêmes images, les mêmes marques, les mêmes signes, transformant la planète en un immense parc d’attraction puérile ou en une immense zone commerciale digne d’un aéroport. Plutôt que d’habiter poétiquement le monde, nous sommes en transit, des morts en permission, des objets consommables et jetables. Nous habitons l’empire de la positivité marchande d’où doivent être bannis objection, lutte, heurt ou conflit. Or, nous signale William Morris, la laideur n’est pas neutre ; elle agit sur l’homme et détériore sa sensibilité, au point qu’il ne ressent même pas sa dégradation, ce qui le prépare à descendre encore d’un cran. La pensée n’est pas à l’écart de cette globalisation de la médiocrité. Elle s’est lâchement adaptée à notre époque consommatrice d’insignifiance. Les conséquences sont terrifiantes. Les corps sont les premiers à en pâtir, pétrifiés par les eaux glaciales du calcul égoïste, ils gisent mutilés, réduits à la plus simple expression de leur valeur marchande, de leur capacité à générer du profit. Ils n’ont plus qu’une seule liberté, celle d’obéir. Ils n’ont plus qu’un seul horizon, s’accoutumer à la laideur. Dans l’œil du cyclone de l’horreur économique, qui est la pire des catastrophes climatiques, SURGISSENT là où on ne les attend pas des météorologues du désir. Ce sont les féroces poètes, les femmes et les hommes dont la mesure est à hauteur de leurs débordements, qui par un geste foudroyant nous libèrent de plusieurs siècles de domestication et de résignation folle, en tentant d’affranchir l’imagination par un long, immense, raisonné dérèglement de tous les sens comme nous y invite Rimbaud. Ce geste lève le voile d’une beauté à réinventer. Il est le trait d’union entre la nécessité érotique de nos corps et la nécessité critique de la poésie et des images. Ce sont ces gestes météorites que le festival souhaite saisir à leur passage.
Formulaire d’inscription ici : https://www.instantsvideo.com/blog/archives/5425
4. résidences
RAMAILLER NOS ESPACES DE VIE :
SE MANIFESTER, S’EXPOSER,
FAIRE ENSEMBLE
Résidence de coproduction en art infiltrant
Projets d’art participatif, contextuel, in situ, in socius, performatif, installatif, multidisciplinaire, manœuvrier, interdisciplinaire, etc.
Date limite d’envoi : 1 juillet 2020
Période de réalisation : 2021-2023
Le 3e impérial, centre d’essai en art actuel, invite les artistes à soumettre un projet de résidence dans le contexte de son prochain cycle d’exploration Ramailler nos espaces de vie: se manifester, s’exposer, faire ensemble.
Nous recherchons des propositions qui offrent une expérience renouvelée de la quotidienneté et qui contribuent à réactiver nos rapports de proximité dans le contexte des enjeux actuels de notre monde. Des propositions d’art infiltrant qui explorent les territoires que nous habitons, ceux qui nous habitent et nous façonnent, et qui infléchissent, avec toute l’ambiguité qui peut s’y terrer, nos pratiques d’hospitalité. Comment manifester notre volonté, individuelle et collective, et notre engagement à participer à la construction d’un monde viable et réjouissant pour les générations à venir ? Par quels gestes pouvons-nous faire acte de réparation, de reconnexion ? Faire ensemble, se manifester, s’exposer, ramailler nos espaces de vie ?
Les artistes sélectionnés seront invités dans un premier temps à rencontrer l’équipe du 3e impérial et à réaliser un séjour de prospection visant à se familiariser avec les réalités et potentiels du contexte social et géographique où prendra place leur projet (Granby/Québec, région Haute-Yamaska en Montérégie, en territoire ancestral de la Nation Waban-Aki), à le valider et, au besoin, à l’ajuster pour ensuite convenir d’un plan de production/diffusion et du calendrier des séjours en résidence.
Dans un esprit d’inclusion, la sélection des projets vise à accueillir une pluralité d’horizons culturels et identitaires et à refléter la diversité des pratiques et disciplines de l’art actuel. Les propositions d’artistes émergents, à mi-carrière ou établis sont toutes bienvenues.
Nous invitons les artistes à consulter les pistes de réflexion proposées ainsi que les modalités du programme de résidence et les conditions offertes avant de soumettre une proposition.
Aux artistes qui souhaitent soumettre une proposition, le 3e impérial, centre d’essai en art actuel offre aussi la possibilité de participer à une rencontre d’information et d’échanges par visioconférence. Veuillez nous contacter pour connaître la date et le lien pour y participer. info [arobas] 3e-imperial [point] org
Voir la variété des projets réalisés : 3e-imperial.org/coproductions
Fondé en 1984, le 3e impérial, centre d’essai en art actuel, propose une approche interdisciplinaire et contextuelle des arts visuels prenant pour assises la quotidienneté et la proximité avec les communautés. Ses activités – création, exploration, production, diffusion, pensée et écriture critiques, édition, forums publics, résidence d’artistes/d’auteurs/de chercheurs – se fondent sur la collaboration et la rencontre de divers savoirs et expériences pour soutenir, documenter, approfondir et mettre en œuvre des chantiers d’art public qui s’infusent et se diffusent dans des particularités territoriales et humaines tout en valorisant les liens entre pratique artistique, espace public et engagement social.
3e impérial, centre d’essai en art actuel
164 rue Cowie, suite 310, Granby, Québec, Canada J2G 3V3
Tél. 450-372-7261 info [arobas] 3e-imperial [point] org
www.3e-imperial.org
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2020 Intergenerational LGBT Artist Residency (Online)
Intergenerational LGBT Artist Residency, Toronto
Deadline: June 1
LGBTQ2+ artists based in Canada are invited to apply for this juried online residency, offering a $1000 stipend, shared meal times, a workshop and tour, regular check-ins with the cohort, and studio visits with guests.
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APPEL À CANDIDATURE /
OPEN CALL 2021
DEADLINE 1er juin 2020
Embassy of Foreign Artists met en place des appels à projets thématiques ouverts à tous types de pratiques. Ceux-ci reflètent nos centres d’intérêts et notre ambition d’offrir un temps de recherche et une visibilité à des projets originaux qui portent une réflexion critique sur leur sujet.
Open call 2022
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Programme artistes en résidence
Atelier d’estampe IMAGO
Date de tombée 1er juin (extension).
Imago Inc. est un centre d’artistes autogéré de production en estampe.
Le mandat de l’atelier Imago est de promouvoir et diffuser la création artistique dans le domaine de l’estampe contemporaine. Fondé en 1986 et incorporé en 1992, par 11 artistes du sud-est du Nouveau-Brunswick, le centre offre un lieu de recherche à ses membres et un atelier fonctionnel aux artistes.
L’atelier d’estampe Imago Inc. est à la recherche d’artistes pour travailler dans son atelier pendant une période de 2 à 3 semaines. La résidence doit avoir lieu entre septembre et avril.
Imago prend en charge les frais de transport, l’hébergement et offre un cachet d’artiste de 600$ par semaine.
Les artistes possédant une expertise dans le domaine de l’estampe qui désirent présenter un projet doivent soumettre un dossier contenant un seul document PDF (aucun WeTransfer) comprenant :
– un curriculum vitae à jour;
– un texte de démarche artistique;
– un texte décrivant le projet de recherche;
– 10 images numériques d’oeuvres récentes en estampe.
Veuillez envoyer vos dossiers à l’adresse courriel: submissionsimago [arobas] gmail [point] com. La période de soumission est ouverte du 15 mars au 1er mai seulement.
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Vous êtes un artiste ou un professionnel étranger de la culture et séjournez à Paris dans le cadre de votre travail ? Vous pouvez déposer une demande de logement à la Cité internationale universitaire de Paris en ligne : http://workflow.ciup.fr/citeu/site/login.php
Certains logements sont spécifiquement adaptés à l’activité artistique : la Cité internationale dispose de deux ateliers-logements pour artistes plasticiens et six studios avec cabine insonorisée pour les musiciens. Les différentes maisons de la Cité internationale peuvent également accueillir des artistes et professionnels de la culture en fonction de la disponibilité de leurs logements (sans espace de travail). Le tarif des logements varient selon le type, le confort et la durée du séjour.
Si votre nationalité est représentée par une maison de la Cité internationale, renseignez-vous auprès d’elle pour connaître la démarche à suivre. Cf. http://www.ciup.fr “les maisons”.
Si cette maison représentant votre nationalité n’a pas de disponibilité, votre demande pourra être transmise aux autres maisons de la CIUP, sous réserve de la validation de la demande par la CIUP.
Les statuts de la cité prévoient en effet que pour y être admis, la venue de l’artiste doit s’inscrire dans le cadre d’un projet précis soutenu institutionnellement (venue sur invitation d’une structure culturelle française, ou sur envoi d’une structure culturelle du pays de résidence de l’artiste, pour une réalisation spécifique). Cette institution doit soutenir financièrement le projet, et donc le séjour de l’artiste à Paris.
D’autre part, la cité prévoit dans ses statuts que les artistes soient étrangers ou en mobilité internationale.
sans date limite
5. pour commissaires
Coordonnateur.rice à la programmation Date limite pour postuler : 28.06.20
DÉTAIL DU POSTE
Date d’entrée en fonction : aout 2020
Horaire flexible : de 28 h à 35 h par semaine
Salaire : 25 $-30 $/h selon expérience
Fondé en 1992, l’Écart est un lieu de diffusion, de recherche et création et de résidence d’artiste. Centre d’artistes autogéré en art actuel, il est propriétaire d’un édifice de 20 000 pieds carrés (2010) et s’inscrit comme une entreprise d’économie sociale en offrant aux artistes divers services : espaces de production, équipements spécialisés, logements et centre de documentation. Depuis 2002, l’Écart produit la Biennale d’art performatif de Rouyn-Noranda, un évènement international en art de la performance et en interdisciplinarité. L’Écart reconnait l’importance de la conciliation travail, famille et pratique artistique.
MANDAT
Sous l’autorité de la direction générale et artistique, le.a coordonnateur.rice à la programmation assurera la coordination des expositions, des résidences d’artistes, des évènements, des projets de médiation culturelle et des communications.
PRINCIPALES TÂCHES
Planifie et organise les activités relatives à la programmation et aux communications;
Assure l’accueil et les suivis avec les artistes;
Coordonne le travail des contractuels (webmestre, traduction, révision);
Élabore un plan de communication et de promotion des activités visant à augmenter et à diversifier les publics;
Crée des liens avec les institutions scolaires et les groupes communautaires et développe des activités de médiation culturelle en lien avec la programmation;
Produit, en collaboration avec la direction artistique et générale, des demandes de subvention;
Accueille et informe le public sur les expositions en cours et effectue des visites guidées;
Assure la gestion quotidienne des locations (ateliers, résidences, appartements);
Coordonne le montage, le démontage et le transport des œuvres;
Développe et met à jour la liste des contacts, le membership et le centre de documentation;
Produit des rapports d’activités auprès de la direction artistique et générale.
EXIGENCES
Détenir une maitrise ou un baccalauréat en arts visuels, en histoire de l’art, en études des arts, en animation culturelle ou une combinaison d’études et d’expérience professionnelle équivalente;
Posséder un minimum de trois ans d’expériences en coordination ou gestion de projet dans le milieu culturel;
Avoir une bonne connaissance du milieu de l’art actuel et des centres d’artistes;
Démontrer un sens développé de l’organisation, de la planification, de la rigueur, de la diplomatie et du discernement;
Avoir le souci du service aux clientèles;
Être en mesure de mener des actions en concertation ou impliquant plusieurs partenaires;
Faire preuve de sens critique et d’aptitudes pour le travail en équipe et les collaborations;
Posséder de bonnes compétences rédactionnelles, maitrise du français oral et écrit et bonne connaissance de la langue anglaise;
Pouvoir mener de nombreux projets en parallèle;
Faire preuve de créativité et de débrouillardise;
Maitrise des logiciels de la suite Office, connaissance des réseaux sociaux et plateformes de type Mailchimp;
Être disponible à l’occasion (en soirée et en fin de semaine) pour assister à des évènements artistique;
Posséder son propre véhicule est un atout.
Si vous possédez ces qualités et adhérez à la mission et aux valeurs du centre d’artiste, ce poste est fait pour vous ! Vous avez jusqu’au 28 juin 2020 pour nous faire parvenir une lettre d’intention et votre curriculum vitae à l’adresse suivante : info [arobas] lecart [point] org
Seules les personnes retenues seront contactées pour une entrevue.
L’Écart souscrit rigoureusement à l’équité en matière d’emploi et valorise le respect de la parité et de la diversité dans sa politique d’embauche.
https://lecart.org/fr/programmation/coordonnateur-rice-a-la-programmation/
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8-month Teaching Term Position in Drawing and Painting at Grenfell Campus, Memorial University
8-Month Teaching Term Position
Visual Arts
Drawing and Painting
Grenfell Campus, Memorial University is located in Corner Brook, on Elmastukwek/Bay of Islands, in traditional Mi’kmaw territory, and we acknowledge with respect the diverse histories and cultures of the Beothuk, Mi’kmaq, Innu, and Inuit of this province.
The School of Fine Arts at Grenfell Campus invites applications for an 8-month Teaching Term position in Visual Arts, commencing September 1, 2020. Applicants should be able to teach a range of undergraduate Drawing and Painting courses. Ability to advise 4th year and MFA students is also an asset.
The studio curriculum of the Visual Arts Program in the School of Fine Arts at Grenfell Campus offers a breadth of experiences to students with courses in digital imaging, drawing, fiber/textiles, painting, photography, printmaking, sculpture, and time-based media. Advanced courses provide students with the opportunity to select areas of focus or work in an interdisciplinary way towards a more self-directed and independent practice.
Grenfell Campus, Memorial University of Newfoundland and Labrador, has a population of more than 1,300 students with over 20% of the student body self-identifying as Indigenous. The Campus emphasizes innovative approaches to teaching and learning, research and engagement. Experiential learning, impactful research and strong community relationships are the hallmarks of Grenfell’s profile. Grenfell Campus is also home to Atlantic Canada’s first low-residency MFA program.
QUALIFICATIONS
A Master’s degree in fine arts is required. Candidates are expected to have undergraduate teaching experience, an active research and studio practice, a national and/or international exhibition record. Evidence of academic and/or community service is an asset. The candidate will also be conversant with theoretical underpinnings and contemporary practices in Drawing and Painting.
Courses in the Fall 2020 semester will be delivered remotely but candidates must be able to teach in person at Grenfell Campus, Memorial University in the Winter 2021 semester (January to April) if courses are offered in person during that time.
HOW TO APPLY
Applications should include: a letter of application indicating the position being applied for, curriculum vitae, teaching dossier (that demonstrates teaching effectiveness), teaching philosophy, statement of research/creative activities, documentation/portfolio of recent creative work, and the names and contact information for three (3) references.
Please submit all documents as a single PDF (10MB max.) and send in electronic form to:
Dean of Fine Arts, Grenfell Campus, Memorial University of Newfoundland, Corner Brook, NL A2H 6P9. Email: sofadean [arobas] grenfell [point] mun [point] ca
Applications will be accepted until 5:00 p.m. on June 5, 2020.
All appointments are subject to budgetary approval. Salary will reflect qualifications and experience in accordance with the Collective Agreement governing faculty at Memorial University of Newfoundland.
All qualified candidates are encouraged to apply; however, Canadian citizens and permanent residents will be given priority. Memorial University is committed to employment equity and diversity and encourages applications from all qualified candidates, including women; people of any sexual orientation, gender identity, or gender expression; indigenous peoples, visible minorities, and racialized people; and people with disabilities.
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We are pleased to announce that we will be collaborating with C Magazine on Issue 147, GATHER. Feature and column pitches are due May 31, 2020.
We’ve been told that we cannot gather, and we abide because the cost of disobedience is human, and incalculable. And yet, we gather still, but otherwise, because we must. Zoom meetings, telephone calls, FaceTime, texts, virtual dance parties, online exhibitions, live streams, Instagram performances, email, Google docs—all interim gatherings. Can a magazine and its circulation be a form of gathering too?
What are the sensations at the core of gathering physically? Reading facial expressions, reacting to physical cues, responding to smell, catching significance in another’s eyes? What is lost and what is gained in attempting to transfer these interactions into unbodied space—not a new phenomenon but one that now carries different stakes? How is gathering being reimagined within these contexts and who does this benefit or exclude? In what ways have artists and arts communities cultivated alternative forms of gathering in the past, and why? And how are we devising new ways now? What responsibilities do artists, arts organizations, and culture workers have to each other within these digital gathering spaces? How are Indigenous Protocols and ceremonies, as well as mentorship, intergenerational, and peer learning affected by our inability to physically gather? How might the accelerated evolution of gathering in these spaces in turn impact patterns of gathering IRL? Along with our inability to physically gather right now, we are also precluded from travelling; instead, we are growing roots, grounding in our localities. With that in mind, how are relationships to land connected to ideas of gathering?
Why do we gather?
This issue is a collaborative project by C Magazine and Guest Editors who have contributed to the planning of a gathering titled Lands To Travel Through (LTTT), alongside other members of the Alberta Association of Artist-Run Centres, which was scheduled to take place in August 2020 but is now postponed until 2021. LTTT was to, and will eventually, take up methods that centre care and remediation, and de-centre colonial worldviews, as a way to renovate our relationships to and understanding of resources—limited, human, natural, financial, speculative, non-renewable, essential, communal, and etymologically: that which rises, again.
Feature and column pitches are due May 31, 2020.
C Magazine is also accepting review pitches until June 7, 2020.
Send pitches to editor [arobas] cmagazine [point] com, with a subject line that starts with the word PITCH and goes on to clearly indicate the submission type (essay, interview, One Thing, Composition, for example) as well as your subject and intended word count.
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Appel de texte – Écosystème vol. 4 : Alimentation / LA CHAMBRE BLANCHE
31 mai 2020
/ Montréal (Québec)
Le projet ÉCOSYSTÈME est né d’une volonté pour LA CHAMBRE BLANCHE d’élaborer une collection de textes théoriques qui explorent les relations entre les arts actuels et numériques et les différentes sphères de l’activité humaine. ÉCOSYSTÈME est une revue annuelle de textes en ligne, nourrie par des autrices et auteurs issu·e·s d’un vaste horizon de pratiques. Dans ce contexte, la notion d’écosystème* implique des rencontres et des échanges entre des systèmes de pensée et des domaines de recherche historiquement isolés les uns des autres. Elle s’appuie sur les processus d’hybridation culturelle qui participent au mécanisme global de l’évolution des pratiques.
Pour le quatrième volet de la collection, LA CHAMBRE BLANCHE lance un appel de textes aux autrices et aux auteurs, concerné·e·s de près ou de loin par la question de l’alimentation, de la nourriture. Nous souhaitons des réflexions issues de pratiques ou de recherches qui chevauchent les champs des arts visuels/numériques et de l’alimentation. Au-delà de l’association courante établie entre gastronomie, fine cuisine et création, quels sont les rapports que la nourriture entretient avec l’esthétique? De la nature morte à la peinture comestible, des soupes Campbell de Warhol aux pommes de terre électriques en passant par la robe de viande de Sterbac, comment l’association alimentation-esthétique traverse-t-elle les disciplines artistiques visuelles et littéraires ? Comment est-elle récupérée par les modes et la publicité ? Qu’est-ce que la psychologie, la biologie végétale, les sciences pures et sociales, grâce aux avancées technologiques, ont à nous révéler sur le sujet ? Nous recherchons des propositions savoureuses qui explorent l’univers de la nourriture sous un angle original afin de nous faire découvrir un écosystème singulier où alimentation et art gravitent ensemble.
Le centre offre :
Des honoraires de 80$/feuillet
La proposition doit comprendre :
Une brève description du texte à venir (250 mots)
Un curriculum vitæ à jour (3 pages)
Une biographie (100 mots)
Deux ou trois textes ou extraits de textes
Faire parvenir votre proposition par courrier électronique à LA CHAMBRE BLANCHE au plus tard le 31 mai 2020 à l’adresse suivante: recherche [arobas] chambreblanche [point] qc [point] ca en spécifiant «Collection ÉCOSYSTÈME» dans l’intitulé du courriel.
* Pierre Dansereau (1911-2011) est considéré comme l’un des fondateurs de l’écologie contemporaine. La réflexion humaniste de ce québécois puise dans les sciences naturelles, sociales et humaines, aussi bien que dans les arts. En 1957, son ouvrage Biogeography: An Ecological Perspective marque un tournant dans les études écologiques et lui assure une reconnaissance universelle. Toute l’œuvre de Dansereau souligne et précise l’importance de la collaboration entre les espèces vivantes, s’opposant ainsi à la théorie de l’évolution de Darwin basée sur la compétition. Cette vision intégratrice inclut les êtres humains dans ce que Arthur George Tansley appelait déjà un écosystème en 1935. Professeur dans diverses universités québécoises et américaines, Pierre Dansereau a toujours prôné l’interdisciplinarité, un concept peu prisé dans le Québec fermé des années 50. À cette époque, il poursuivit ses recherches et son enseignement dans un contexte plus ouvert aux États-Unis.
Date limite : 31 mai 2020
LA CHAMBRE BLANCHE
185, rue Christophe-Colomb Est,
Québec (Québec) G1K 3S6
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PROLONGÉ ! APPEL DE PROPOSITIONS
Numéro : 261 – Hiver 2021
Date de tombée : 28 juin 2020
« Mutations : sciences, technologies et autres formes inimaginables de l’art »
La discussion entourant la collaboration entre art et science n’est pas nouvelle : on retrouve dans l’histoire de l’art plusieurs cas où les artistes mettaient en œuvre de telles rapprochements, suivant aussi certaines redéfinitions du rôle de l’art et de la science selon la valeur de production. Pensons aux constructivistes russes qui, au début du XXe siècle, proposaient une définition de l’artiste comme ingénieur : dans ce contexte, l’œuvre d’art s’inscrivait dans une approche du design de l’environnement, répondant ainsi à une fonction matérielle et économique. Ce type d’association a aussi trouvé son écho dans l’art des années 1960 aux États-Unis, alors que les universités, pendant la Guerre Froide, cherchaient à expérimenter des formes artistiques à travers la technologie pour répondre à des besoins techniques. Avec l’imbrication de plus en plus serrée des technologies et des sciences, l’idée conceptuelle de l’art médiatique et de l’art des nouveaux médias dans les années 1980 s’est alors profondément ancrée dans des intentions collaboratives : à l’artiste s’ajoutait le scientifique et le technicien, et l’œuvre d’art pouvait intégrer de manière toujours plus spécialisée la science et les technologies (Voropai, 2011). Et au-delà même d’une méthodologie axée sur la collaboration, qui impliquerait la primauté du scientifique sur l’artistique, et qui valoriserait l’instrumentalisation de l’œuvre d’art au profil d’une vulgarisation scientifique, différents programmes de création et différents lieux de diffusion de l’art actuel intègrent désormais des recherches connexes, considérant la relation entre l’art, la science et la technologie de manière contingente, toujours fluide, mouvante, et de plus en plus poreuse.
Dans le contexte où le paradigme de la production et de la croissance dans le système marchand est remis en question à la lueur des crises sociales et écologiques, et suivant aussi l’élan des artistes contemporains qui ont démontré à plusieurs reprises que l’art peut être vecteur de transformations, de changements et agir sur le réel, est-ce que d’envisager les fusions et les mutations multiples de l’art, des sciences et des technologies ne pourrait pas offrir les balises nécessaires pour entamer la création de formes et d’espaces encore impossibles à imaginer? De quelle manière les artistes et les scientifiques, en ouvrant leurs disciplines respectives à des méthodologies et des formes d’expérimentations qui leur sont étrangères, peuvent opérer de nouvelles avenues et investir subtilement les interstices qui subsistent entre les structures du réel et de l’invisible?
Les propositions attendues dans le dossier « Mutations : sciences, technologies et autres formes inimaginables de l’art », rendront compte des développements nouveaux qui occurrent avec la fusion de l’art, des sciences et des technologies. Elles s’intéresseront aux formes hybrides usant de machineries, de mécanismes, d’automatisation, d’intelligence artificielle, de biotechnologie, tout comme aux pratiques profondément engagées dans la création exploratoire d’imaginaires techno-scientifiques.
Rubriques récurrentes
Vie des Arts publie également des critiques d’exposition, des profils d’artistes, de brèves actualités qui mettent en valeur les enjeux qui façonnent l’art actuel et son milieu. Les propositions doivent être courtes, inclure le sujet anticipé ainsi qu’une description de l’angle critique envisagé pour la rédaction.
Toutes les soumissions, pour le dossier thématique et les rubriques récurrentes, doivent comprendre une proposition de texte (350 mots), trois extraits de textes antérieurs (publiés ou non) ainsi qu’une courte biographie (40 mots), et être envoyées à redaction [arobas] viedesarts [point] com avant le 28 juin 2020. Nous ferons un suivi avec les propositions pressenties et les textes finaux, suivant l’entente préalablement prise avec la rédaction, devront être rendus au début du mois d’octobre 2020.
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Cosmic Bulletin
Call for papers
Submission deadline extended to: June 1, 2020
Dear friends and colleagues, we hope you are well.
Earlier this year the Institute of the Cosmos announced a call for papers for publication in the Cosmic Bulletin: a free, single-issue journal, influenced by the philosophy of Russian cosmism and its historical and contemporary manifestations. The Institute of the Cosmos is a collective research project, developed as an artistic contribution for the Riga International Biennial of Contemporary Art (RIBOCA2), which was planned to open to the public in May of this year. The Cosmic Bulletin is a publishing platform of the institute.
As has been the case with most exhibitions this spring, the biennial cannot proceed as scheduled or in the way it was originally devised. In the absence of physical contact, new and alternative ways of presenting art and ideas need to be explored. The Institute of the Cosmos will be developed online and will open at the end of this summer.
This unexpected delay allows us to extend the deadline for submissions for the Cosmic Bulletin. We thank everyone who already sent in their papers, and would like to encourage those of you who would still like to do so, to send us your text by June 1, 2020.
Warmly,
The Institute of the Cosmos
The Cosmic Bulletin
The bulletin will address the need for a creative investigation of the materiality of the cosmos and its strange universalism, from the perspectives of philosophy, anthropology, history of science and art. The bulletin intends to interrogate the current understanding of our biological and social conditions, and to map vectors of our future development, inspired by the history of cosmist thinking and the speculative practices that sustain it. The bulletin seeks to unlock the hidden potential of radical imaginaries across multiple fields and histories of knowledge.
We have many urgent questions: How can our understanding of time and space be expanded? How can our life-span be extended? What are the horizons of organic and inorganic life? How to control time? How to understand the unity of all that exists? How does our post-secular society challenge contemporary science, and vice versa? What kind of sociality will a cosmist future bring? How can life on Earth and beyond be elaborated? What could extra-terrestrial art and literature be? Are plants conscious and should we eat them? How to live without killing any form of life? We welcome you to think this through with us.
The Institute of the Cosmos invites scholars, artists, activists and autodidacts in all fields to contribute original studies, critical essays, theory and fiction pieces and other cross-genre forms of experimental writing.
Suggested topics:
–Genderless society and a post-reproductive condition
–Non-colonization of other planets
–Cosmopolitanism and cosmo-politics
–Cosmist aesthetics and evolutionary creativity
–Museum as a laboratory of resurrection
–Art without Death
–Active evolution of species
–Emancipation of inorganic matter
–Geo-engineering and terraforming
–Star anti-wars and total demilitarization
–Conservation of life, preservation and immortality
–Transformation of energy, nutrition techniques and autotrophic ecology
–Cosmic temporality and heuristics of time
–Cosmic subjectivity and cosmist consciousness
–Post-secular religiosity and techniques of re-enchantment
–Interplanetary medium, extra-terrestrial life and space travel
–Radical futurology and scientific fortune-telling
–Spatial communities and the commons in space
–Cosmocene and decentered space
The deadline for submissions is June 1, 2020.
Please email text as Microsoft Word document to cosmism [arobas] rigabiennial [point] com.
The Institute of the Cosmos is a project by Arseny Zhilyaev, Marina Simakova, and Anton Vidokle.
Want to learn more? Ongoing timeline of cosmism here, and e-flux journal on Russian cosmism here.
The second edition of Riga Biennial of Contemporary Art (RIBOCA2), and suddenly it all blossoms, curated by Rebecca Lamarche-Vadel, looks to re-enchantment as a frame for building desirable futures and to reimagine ways of being human and making relationships in contemporary contexts. Against cynicism and political despair, transforming fear into possibility and peril into exuberance, the Biennial seeks alternative actions, thoughts and narratives in the perspective of collective futures.
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Appel aux textes et aux visuels
Inter, art actuel n. 136 – Afrique
Confirmer votre participation
Inter souhaite réaliser un dossier spécial sur l’art actuel en Afrique. Cet appel est ouvert à tous·tes: étudiant·es, artistes, enseignant·es, travailleur·euses de la culture, passionné·es des arts visuels. Nous encourageons tout spécialement les auteur·ices africain·es et afro-descendant·es à soumettre leur proposition.
Ce projet peut paraître ambitieux, si l’on considère qu’il s’agit d’un continent d’une cinquantaine de pays. Néanmoins, nous aborderons quelques zones d’effervescence qui ont alimenté les jalons historiques et balisé les chemins de l’art actuel en Afrique depuis les indépendances jusqu’à nos jours, examinant les propositions au cas par cas. Nous évoquerons à titre d’exemples des pays dont l’activité s’est fait remarquer ainsi que des artistes qui ont marqué leur temps et dont les noms sont devenus des références pour la mémoire et pour la postérité.
Même si les rédacteur·ices se pencheront principalement sur l’art performance, ils parleront aussi des autres pratiques en arts visuels et en art action car, faut-il le préciser, la performance en Afrique n’est pas née ex nihilo. Ce dossier révélera les influences, décèlera les tendances, mais montrera surtout comment une génération d’artistes en est venue à se distinguer grâce à un art marqué par les mobiles de la revendication identitaire et de la contestation sociopolitique. Oui, le mouvement de transgression des règles de l’art a eu lieu partout dans le monde, mais l’Afrique s’est particulièrement illustrée par sa propension à composer avec des paradigmes africains, tout en restant plus ou moins inscrite dans la globalité.
* La rémunération des auteur·ices est établie par cotes selon le type de texte soumis et déterminée à la sortie du numéro selon le nombre de collaborations.
Consultez la section « Proposer un article » sur notre site Web afin de connaître tous les détails concernant l’envoi de vos soumissions: https://inter-lelieu.org/revue-inter/proposer-un-article/
Pour toute question ou pour soumettre un texte: redaction [arobas] inter-lelieu [point] org
Format des textes | 3500 mots au maximum
Format des images | 300 dpi, format JPEG ou TIFF, minimum 46 x 30 cm
Responsable de dossier | Serge Olivier Fokoua
Date limite | 1er juin 2020
Date de parution | automne 2020
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revue esse art+opinion
APPEL DE TEXTES – SOUMISSIONS
Les textes proposés peuvent être envoyés en format lettre US (.doc, .docx ou .rtf) à redaction [arobas] esse [point] ca avant le 1 septembre 2020 (dossier Nouveaux matérialismes). Veuillez inclure, à même le texte, une courte notice biographique (35-45 mots), un résumé du texte (80-100 mots), ainsi que votre adresse courriel et postale. Les personnes qui aimeraient d’abord soumettre un résumé d’intention (250 mots) sont invitées à le faire au moins 3 mois avant la date de tombée. Les propositions non afférentes aux dossiers (critiques, essais et analyses sur différents sujets en art actuel) sont aussi les bienvenues (prière de référer au point 2 de la politique éditoriale ci-dessous). Un accusé de réception sera envoyé dans les 7 jours suivant la date de tombée. Si vous ne l’avez pas reçu, nous vous invitons à communiquer avec nous pour vérifier la réception de votre texte.
No 101 : Dossier Nouveaux matérialismes
Avant le 1er septembre 2020
S’il est aujourd’hui courant d’interroger l’hégémonie du visible et de remettre en question l’idée de la représentation comme condition préalable fondamentale de l’art, l’orthodoxie constructiviste portée par le poststructuralisme persiste à favoriser une approche discursive des pratiques artistiques au détriment de la matière et de son agentivité. Bien que le courant philosophique du réalisme spéculatif – aussi désigné sous le label ontologie orientée objet (OOO) – ait été un levier euristique incontournable pour réfléchir la relation de l’humain au monde des objets, cette notion est demeurée liée au langage, aux discours et à la culture, perpétuant l’idée d’une expérience de la matière purement représentationnelle. Comme le souligne à propos les historiennes de l’art et féministes Estelle Barrett et Barbara Bolt en introduction de Carnal Knowledge. Towards a “New Materialism” Through the Arts, cette lacune concourt encore aujourd’hui à reconduire une rhétorique des binarismes opposant matérialité et signification, nature et culture, objet et sujet. Depuis le tournant du XXIème siècle toutefois, des voix issues de disciplines multiples – et aussi « éloignées » que la physique quantique, les féminismes, l’écologie et les arts – s’élèvent et s’unissent pour plaider en faveur d’un renouveau des perspectives matérialistes pour réintégrer la matière dans le débat philosophique et dépasser, enfin, une interprétation polarisée et duelle du monde.
Ce qu’il est désormais convenu de rassembler sous l’appellation des « Nouveaux matérialismes » (de l’anglais New Materialisms) décrit un ensemble de postures à la fois théoriques et pragmatiques inscrites en réaction face au logocentrisme de la postmodernité. Ces postures vont critiquer vivement la tendance postmoderne à ne prendre en compte que la logique du langage comme modèle de référence et de signification du réel. Sans retourner à ce que Bruno Latour nomme le Grand Partage, c’est-à-dire une recherche ontologique objective typiquement moderne opposée au langage, les Nouveaux matérialismes s’attèlent plutôt à mettre sur pied une démarche éthico-onto-épistémologique (Barad: 1998) à même de pointer l’inséparabilité du monde matériel et discursif.
Véritable cristallisation de ces nombreux enjeux, l’art occupe une position enviable dans le débat, mettant simultanément la matière au profit du sens et la signification au service de la forme. Conscients de cette complémentarité co-constitutive et inhérente aux pratiques artistiques, nombre d’artistes, d’institutions muséales et d’évènements artistiques mettent aujourd’hui de l’avant l’évidence du « fait matériel » de l’art, proposant des réflexions autour de la notion d’objet ou de choséité, d’une expérience axée sur la polysensorialité et la matérialité des œuvres ou encore, tendent à mettre en lumière l’autonomie et la performativité de la matière à travers ses propres processus de transformation. Ces nouvelles sensibilités initient une esthétique matérialiste qui déplace l’expérience de l’objet d’art (et de sa technique) avec l’humain en une relation horizontale où sens et matière s’informent.
Portée par l’actualité de ces réflexions et de leurs implications tangibles pour la refonte d’une conception des arts dits « visuels », Esse arts + opinions invite les auteur.e.s et artistes à proposer des textes qui réfléchissent à la reconfiguration de la matière à l’aune de pratiques sociales, politiques, artistiques et scientifiques qui ne sont plus enfermées dans le spectre humain, mais relèvent de la « vie » tout entière, y compris le « non-vivant ». À cet égard, les avenues de réflexion sont à l’image des nouveaux matérialismes, soit tentaculaires, hybrides et critiques. Comment ces approches de la matière modulent-elles de nouveaux regards critiques face à l’asymétrie arbitraire entre beaux-arts et artisanat ? Comment cette sensibilité matérialiste se traduit-elle réellement pour les artistes et leurs œuvres ? À l’aube de cette époque que d’aucuns nomment anthropocène, comment les nouveaux matérialismes permettent-ils de déjouer une critique anthropocentrique (ou humaniste) des objets d’art et de leur contexte de production ? Dès lors, quelles places reste-il pour la critique et l’histoire de l’art dont la matière première est le discours ?
https://esse.ca/fr/appeltextesfr